Adossé à un nouveau fonds d’investissement, l’équipe dirigeante de STACI réaffirme ses ambitions de croissance pour les prochaines années avec deux priorités : l’international et la logistique spécifique des produits marchands.

STACI Italia :+ 20 %
Fin juillet 2014, Intermediate Capital Group (ICG), fonds d’investissement anglais coté au London Stock Exchange (FTSE 250), Thomas Mortier le CEO de STACI ainsi que les managers de la société procédaient au rachat des parts du groupe détenues jusqu’alors par deux sociétés de capital-investissement. En 10 ans, il s’agit du deuxième rachat en LBO (LBO bis) pour le logisticien originaire de Saint-Ouen-l’Aumône (95).
« Sur mesure et personnalisé pour 400 000 utilisateurs »
Pour rappel¹, STACI, qui s’est fait un nom dans la logistique publi-promotionnelle (les produits marketing et la documentation technique et commerciale), est « un spécialiste du picking de détail, de la logistique des petites commandes multi-références » selon Christophe Assemat, directeur marketing du groupe. « Nous proposons une offre dont ne disposent pas les grands logisticiens de flux, qui ont fait le choix du volume et de l’automatisation et ne savent pas forcément livrer un colis dans un point relais, une boutique ou même chez un particulier. STACI offre une logistique personnalisée et sur-mesure à chacun de ses clients (des ETI et des grandes entreprises organisées en réseau), tant d’un point de vue technique que dans la relation-client, assurée par 200 des 1 000 employés de STACI. Notre système d’information, accessible via notre interface E-Cats, compte ainsi 250 000 références articles et 400 000 utilisateurs connectés. »
Dans un contexte de baisse du budget marketing de ses clients, STACI choisit d’aller chercher sa croissance à l’international, tant pour accompagner ses grands comptes à l’étranger que pour exporter son savoir-faire sur des marchés où l’externalisation logistique ne fait que débuter. Si la France abrite 16 des 18 entrepôts de STACI, les résultats des filiales STACI Belgium (CA en hausse de 38 % en 2014) et STACI Italia (+ 20 %), semblent prometteurs. « Nous avons fait la preuve que notre modèle fonctionne, analyse Christophe Assemat. Notre stratégie consiste à capitaliser sur un logisticien local en lui apportant notre savoir-faire marketing, commercial et en matière de système d’information. Des négociations très avancées en Espagne et Allemagne devraient déboucher sur des acquisitions en 2015. »

STACI possède deux filiales dédiées à la logistique des produits alimentaires
« Et ce n’est pas fini ! Des services en plus »
STACI compte trouver son second relais de croissance du côté des produits marchands. Si la logistique promotionnelle représente encore 70 % de son CA, STACI possède deux filiales dédiées à la logistique des produits alimentaires (pour la restauration hors foyer) d’une part, et des produits code-barrés (box ADSL, badges de télépéage, ampoules LED, cosmétiques, …) d’autre part. « Il faut assurer la traçabilité des produits, explique M. Assemat. Pour les produits code-barrés par exemple, il faut être capable de gérer des versions et des numéros de série et le retour des produits. Il nous arrive même, en accompagnement de nos clients qui souhaitent aller jusqu’au consommateur, de faire de la logistique BtoC². » Le directeur marketing de STACI cite l’exemple de AkzoNobel (peintures), pour lequel le logisticien a même conçu le site web de vente en ligne d’échantillons.
Cette flexibilité revendiquée amène peu à peu le groupe à se positionner comme un prestataire de services logistiques, plus que comme un pur logisticien, de détail fut-il. Ainsi, STACI propose déjà des services additionnels, comme des outils de commande en ligne, mais aussi des solutions de financement et de portage des stocks ou des services de gestion de flux d’informations. De quoi convaincre un nouvel investisseur pour un 3ᵉ LBO dans quelques années ?

Logistique publi-promotionnelle à STACI Saint-Ouen-L‘Aumône, siège du groupe